JOIE DE VIVRE
Une fleur, une étoile, c'est ainsi
Qu'un jour je comparais celles qui
L'une sur terre, l'autre au ciel, comme amies Furent données aux âmes en berne dans la nuit
Edelweiss, étoile d'argent
Subtiles pétales maculés de blanc
Fierté des montagnes, et pourtant Si frêle dans ton reflet scintillant
Je t'ai cherché, noble étoile, longtemps
Perdu pour toi, trop souvent Le pas lourd, lent, trébuchant
Blessé par l'espoir innocent
Une prière, une supplication Lente complainte d'un violon
Crier, je ne veux plus, à quoi bon Pleurer encore, triste abandon
Et toi, à tes lèvres un sourire Espiègle, to me vois conquérir Un rayon de chaleur que j'irai saisir De mon impatience, un doux repentir
Et pourtant, à tes pieds, si fragile Que l'on tait la rancune infantile J'admire enfin, serein et tranquille Celle qui bientôt, toujours, se défile
C'est à toi, joie de vivre, que mon cœur A choisi de donner son honneur D'un sourire il suffit, d'une fleur Pour y voir ce qu'il y a de meilleur
Mérite du cœur, tu es de ces choses Qu'il nous faut espérer, si l'on ose Réconfort de l'âme au parfum de rose
Noble panache à l'humilité grandiose.
🖌️ @bernard_photographie
[ crédit 📸 @nathanael_delacostelareymondie ]